Là encore, je ne saurais pas expliquer exhaustivement comment nous, chercheurs en sciences sociales, pouvons mieux médiatiser notre travail. Comme dans beaucoup de questions d’ordre méthodologique, je ne pense pas qu’il y ait une réponse, mais une pluralité de réponses qui sans cesse se pense en fonction d’un contexte. Aussi, les points méthodologiques que je vais énoncer ici sont à prendre avec des pincettes. Il s’agit simplement de points méthodologiques qui m’ont parus importants au cours de ma modeste (et subjective) expérience, et en en rien ceux-ci se veulent être une réponse définitive au problème posé, ni même une méthode valable partout et pour tout.

Le premier point (assez logique) sur lequel j’aimerais revenir est que la façon de médiatiser une recherche doit correspondre avec l’individu qui médiatise la recherche en question. Cela ne doit pas être perçu comme une obligation mais au contraire comme une opportunité. Il n’existe pas une façon de bien communiquer, et tout le monde ne doit pas forcément transmettre ses enquêtes au travers d’une même forme. Chaque personne peut faire en fonction de ses qualités, ses compétences et ses affinités. Les possibilités sont multiples. A la fois, au travers de medium vivant : en faisant, par exemple, des cours, des conférences, des colloques, mais aussi des spectacles de danses, de musiques, de théâtres (au sens large, comédie, one man show comique, théâtre de marionnettes, etc.), au travers de contes, etc. Ou à la fois au travers de medias morts, comprenez par là, au travers de supports non-humains : les livres universitaires, les livres de fiction, le dessin, la peinture, les arts plastiques, la photographie, des PowerPoints, l’image en général, l’audio enregistré (fictions sonores, documentaires, musiques enregistrées, etc.), l’audiovisuel, les outils numériques, etc. Un chercheur peut donc choisir, selon ses prédispositions, parmi un panel important de chemin de médiation. Et si, aucun ne le satisfait, s’il ne se sent pas capable d’en assumer un, rien ne l’empêche de collaborer avec quelqu’un de plus qualifié et plus intéressé par un média particulier.

Malgré tout, (et j’en viens la au second point méthodologique), que ça soit en médiatisant lui même ses recherches ou que ça soit en passant par une tierce personne, le chercheur doit répondre à trois questions essentielles (en tout cas à mon sens), à savoir : « qu’est ce que je veux transmettre » (je ne vais pas revenir sur ce point, savoir quoi transmettre est la moindre des choses quand on a finit une recherche), « à qui je veux transmettre mon travail » (je vais y revenir dans peu de temps), et enfin, « comment je peux transmettre ce travail ».

La question du public cible (à qui s’adresse ma transmission) peut paraître comme étant une question réductrice. A la fois pour soi, parce que répondre à cette question peut apparaître comme une sous estimation d’un public potentiellement plus large que l’on pourrait toucher. Et à la fois pour les autres, parce que, quelque part, en déterminant un public cible on dénigre d’autres publics comme n’étant pas assez à même d’accéder ou de comprendre le contenu que l’on transmet. D’un autre côté, se poser cette question reste, je crois, fondamental. C’est en quelque sorte un peu comme choisir la langue dans laquelle on va s’exprimer. C’est accorder une attention à ceux avec qui on veut communiquer afin qu’ils comprennent bien ce qu’on veut leur dire. Cette question se doit donc d’être une question personnelle, qui sert à mieux se connaître, qui sert à savoir ce que l’on cherche à travers notre processus de création. Cela ne doit pas être une question déterminante, qui vise à exclure. D’ailleurs, notre réponse ne doit être en rien définitive. Notre intention ne doit pas être celle de se fermer à un certain public, mais simplement celle de mieux s’adapter à celui-ci en rendant son discours plus intelligible par cet ensemble de personnes, au moins. Cela parait idiot dit comme ça, mais, on ne parle pas à un enfant de 6 ans comme on parle à un adulte. De la même façon, quand on réalise un long métrage de fiction, on ne touche pas toujours le même publique que quand on écrit un ouvrage scientifique. Cela ne veut pas dire qu’une personne ayant pour habitude de regarder des films ne peut pas aussi lire des ouvrages scientifiques, et inversement, mais c’est simplement reconnaître qu’il peut (qu’il peut seulement) avoir une différence (notamment culturel) entre ces deux publics.

Choisir un public cible, c’est donc se poser implicitement une seconde question : « comment transmettre ». Cela dépend, nous l’avons dit des aspirations individuelles du chercheur (par quel media il se sent attire), du public pour lequel il s’adresse (ou tout du moins, l’idée qu’il s’en fait), mais cela dépend aussi des attentes de ce public. Et le choix du media prend donc ici toute son importance. D’abord parce que chacun a des propriétés qui lui sont propres (le média mort est souvent quelque chose qui est perçu comme défini, presque définitif, avec lequel l’interaction entre le créateur et le spectateur se fait peu. Le média vivant est perçu, lui, comme quelque chose de plus interactif, où l’œuvre est moins définitive et où l’échange auteur-public est plus directement possible). Ensuite, parce que le public n’a pas les mêmes attentes concernant ces différents médias (on ne va pas de la même manière au cinéma qu’on va écouter une conférence universitaire). Enfin, parce que le public n’a pas le même usage de ces différents médias. Par exemple, les médias numériques sont bien souvent très utilisés par les jeunes générations mais beaucoup moins par le public des séniors.

« Comment transmettre » dépend donc, nous venons de le voir, du « pour qui » et du « par quoi », mais il me semble aussi que cela dépend de nos intentions, de la façon dont nous percevons ce travail de médiation. Il me semble en effet important de le réaliser avec une certaine envie et une certaine modestie. Ne pas le voir comme une simple vulgarisation de sa recherche mais plutôt comme un exercice de simplification (qui n’implique pas forcement une perte de donnée si la simplification est dite et assumée). Voir ce travail comme un exercice de gymnastique intellectuelle, comme un moyen de se rendre compte de comment on connaît son sujet, de comment on est capable de jouer avec lui, de comment on est capable de l’adapter selon les situations et les publics. Ne pas le voir comme quelque chose qui délivre une vérité absolue, mais simplement une réflexion. Il me semble d’ailleurs important de préciser sur ce point qu’il faut se méfier quant à la légitimité que nous donne notre statut d’universitaire vis-à-vis d’autrui. Il me semble que revendiquer cette légitimité nous dessert plus qu’autres choses. D’abord parce que certaines personnes voient déjà dans la figure du savant, quelqu’un d’hautain. Ensuite parce que prendre de haut une personne ne sert a rien. Si notre discours dépasse la simple « conversation de comptoir » (celle qu’on dit sur l’instant, celle qui n’a pas vocation à être pérenne), c’est dans l’argumentation de ce que l’on dit que cela doit s’affirmer et non dans un présupposé dogmatique « scientifique = vérité ». De plus, en tant que chercheur en sciences humaines, nous n’avons pas le monopole de la pensée de l’Homme et de la société. Chaque être vivant a son vécu, son expérience, et donc sa part de vérité. Et il me semble qu’en tant qu’anthropologue (particulièrement en tant qu’anthropologue) on doit être à l’écoute de ça, et ce, même si, de par nos recherches, nous connaissons apriori déjà le sujet exposé (avoir acquis une certaine expertise ne nous donne pas non plus un savoir absolu et ne nous dispense pas d’écouter d’autres réflexions sur le sujet).

Les phases de médiation du travail Anthropologique

 

Le lien entre anthropologie et esthésiologie

Pendant longtemps, j’ai eu du mal à faire le lien entre ma pratique d’anthropologue et celle de cinéaste. Je savais que si j’étais attiré par ces deux domaines, c’était parce qu’ils se complétaient, mais je ne savais pas en quoi. Bien sûr, mes professeurs m’avaient déjà évoqué Jean Rouch et le documentaire ethnographique, mais, pour ma part, j’étais plus orienté vers la fiction que vers le documentaire. D’abord parce qu’en tant que spectateur, j’étais (et je suis) peut-être plus familiarisé avec cette forme de narration. Ensuite, parce qu’il a toujours été pour moi très compliqué de faire du terrain tout en pensant au film que je devais créer. J’ai toujours eu besoin de scinder les deux temps. Pour moi, l’anthropologie devait être une discipline inductive, où les choses partent du terrain pour être conceptualisé. A l’inverse, le cinéma (ou tout du moins, le cinéma que je voulais pratiquer) se devait d’être déductif, quelque chose qui part de l’idée pour la dé-conceptualiser, pour l’expliquer au travers d’exemples reconstruits, pour la démontrer au travers de terrains réinventés. Et c’était d’ailleurs peut-être pour cela que je trouvais ces deux disciplines complémentaires. L’anthropologie permettait de faire toute la phase de recherche nécessaire quand on écrit un scénario. Le cinéma, lui, permettait de transmettre autrement les « savoirs anthropologiques » construits au travers d’une enquête.

Le cinéma ? Non, pas seulement. En même temps que je comprenais le lien entre ma pratique anthropologique et cinématographique, je comprenais aussi que ce qui m’intéressait dans le cinéma c’était avant tout la fiction, quelle soit sous forme cinématographique ou non. Parce que, bien qu’ayant une histoire personnelle particulièrement liée au cinéma, je commençais peu à peu à m’intéresser à d’autres formes de médiation. Dès lors, le besoin de m’identifier dans une discipline plus englobante. L’esthésiologie était née.

0 Le lien entre Anthropologie et Esthesiologie

Qu’est-ce que l’esthésiologie ?

Le premier livre que j’ai écris, « Monsieur Bidule, dans l’attente d’un nom » se termine sur l’invention d’une nouvelle discipline : l’esthésiologie. Qu’est-ce que c’est ? Selon Wikipedia (http://fr.wiktionary.org/wiki/esthésiologie, dernière consultation le 07/04/2014), le mot vient du grec et est composé de : αἴσθησις (aísthesis), qui veut dire « sensation », et de : λόγος (logos), qui veut dire « parole, discours ». Le discursif et le sensible, l’intellect et l’esthétique, le rhétorique et le poétique, le « comment passer du premier au second », voilà ce qui me paraissait intéressant d’étudier. De quelle manière ? Je ne savais pas trop. L’esthésiologie n’était alors qu’une invention littéraire, sans aucune légitimité scientifique, mais qui, pourtant, touchait quelque chose qui me semblait important. Elle comblait un vide. La relation entre le discursif et le sensible était étudiée dans de nombreuses disciplines, mais aucunes d’entre elles ne m’avaient vraiment convenu. Je trouvais que les formations tel que les Arts du Spectacle, les Beaux-Arts, la Littérature (etc.) se limitaient trop à une forme d’expression. Concernant les disciplines qui avaient l’avantage de s’intéresser au sujet de façon plurielle (tel que la philosophie esthétique, la sémiologie, la psychologie de l’apprentissage, etc.), elles me paraissaient être trop portées sur une approche analytique et observatrice du sujet. Or, ce qui me paraissait intéressant au travers de la discipline esthésiologique, ce n’était pas simplement d’étudier le lien entre rhétorique et poétique que de façon uniquement intellectuelle, c’était aussi de l’étudier façon créative, de pouvoir comprendre dans le faire, un peu comme le préconisait la méthodologie anthropologique et son « observation participante ». Il me semblait donc important que les artistes, les médiateurs, tous ces créateurs qui tentaient de retranscrire des objets réflexifs en objets esthétiques, aient aussi leur place dans cette discipline afin d’être considérés, au même titre que les universitaires, comme étant des chercheurs à part entière de ce champ d’étude. Ce point me semblait d’ailleurs d’autant plus important d’abord parce que cette hétérogénéité de chercheurs potentiels (écrivains, dessinateurs, peintres, metteurs en scène, danseurs, interprètes, cinéastes, webdesigners, sociologues, philosophes, psychologues, théoriciens de l’art, etc.) me paraissaient être une richesse de points de vue, et que, ensuite parce qu’il me semble que, l’action de chercher ne doit pas être la résultante d’un devoir de fonction (je cherche parce que je suis chercheur), mais celle d’une intention : vouloir comprendre. Dès lors, ce qui importe n’est pas tant le statut, que la façon dont il mène ses recherches.

 

En quoi l’esthésiologie me semble importante pour les sciences humaines ?

Quand je suis entré à l’université, en 2009, c’était pour y faire du cinéma. L’anthropologue était alors une discipline mineure que j’avais choisie en première année sans prétention particulière si ce n’est celle de m’ouvrir à une autre discipline, qui étudiait l’Homme, pouvait être source à réflexion quant à mes futurs projets de films. Pourtant, peu à peu, l’anthropologie a pris une place majeure dans mon parcours, m’amenant même à me réinterroger quant à ma pratique cinématographique. Si je faisais du cinéma, c’était pour parler de l’Homme. C’était ça qui m’attirait, et c’était pour ça que je me sentais utile. Pour autant, à dix huit ans, je n’avais peut-être pas encore assez de choses à dire. L’anthropologie me permettait d’en comprendre de nouvelles, et surtout, elle me donnait une méthodologie de recherche, une manière de développer mes questions et une manière de tenter d’y répondre. Le cinéma pouvait alors apparaître comme un moyen de synthétiser mes recherches, mes questions, mes tentatives de réponses, et les retransmettre. Mais alors que certains le font au travers de documentaires, moi, ce qui m’intéressait (et ce qui m’intéresse toujours), c’était la fiction. Le cinéma, de part mon histoire personnelle et les relations que j’ai pu avoir avec ce médium, était un moyen de raconter ces fictions. Mais ce n’était pas le seul, et je me rendais compte que j’étais alors de plus en plus attiré vers de nouvelles formes telles que la littérature, le conte, le livre illustré, et ce qu’on appelle le cross-média. Ce qui m’intéressait alors dans la fiction, c’était sa façon de transformer le réel, de créer un espace diégétique qui ne repose plus sur le vrai mais sur la vraisemblance, de permettre l’existence d’un cadre alternatif dans lequel on peut envisager et appréhender les choses différemment. L’esthésiologie, l’étude du passage entre la rhétorique et la poétique, venait donc de prendre forme, et avec elle, implicitement, était née l’idée de communiquer autrement sur les sciences humaines et sociales (lien 3.2.3.2 – L’importance de transmettre).

 

Comment pratiquer l’esthésiologie ?

Si, au même titre que l’anthropologie, je ne peux pas définir ici une méthodologie stricte et exhaustive de comment se pratique l’esthésiologie, il me semble qu’au travers de ma modeste expérience, je peux partager certains points qui me semblent importants.

Le premier d’entre eux est, je crois, celui que j’ai appris à Emile Cohl (lors de ma premier année de mon Diplôme Universitaire « Anthropologie et Image Numerique ») quand un de mes professeurs m’a demandé de redéfinir mon projet en partant de 3 questions : qu’est ce que je veux transmettre ? Pour qui ? Et comment ? Ces trois questions me semblent, aujourd’hui encore, comme essentiel pour tout projet esthésiologique.

En ce qui concerne la première, qu’est-ce que nous voulons transmettre, la réponse parait assez évidente pour l’esthésiologue qui se trouve être aussi chercheur à l’université.  Ce qu’on veut transmettre c’est avant tout ses recherches, son travail, le savoir que l’on a construit. Pour l’esthésiologue qui n’est pas un universitaire par contre, pour celui qui serait plus du monde de la recherche que celui de la création artistique, la question est plus délicate. Soit il peut partir du travail de quelqu’un d’autre (et auquel cas, éventuellement, collaborer avec cet autre qui aurait quelque chose à raconter), soit, il peut s’interroger pour savoir si lui même n’a pas quelque chose qu’il aimerait transmettre. Dans tous les cas, il me semble important de parler de ce que l’on connaît, de partir de son vécu, qu’il soit scientifique ou non, de ne pas parler des soi-disant problèmes du monde (même avec de bonnes intentions), mais de parler des problèmes que nous, nous éprouvons face au monde. Cela parait évident dit comme ça, mais ce n’est pas si rare de voir des auteurs parler de choses qu’ils ne maitrisent pas et qui les dépassent (et quand je dis ça, ce n’est pas pour « jeter la pierre », il m’ait aussi arrivé de faire ce type de films).

En ce qui concerne la seconde question, comme je l’expliquais dans un article précèdent déterminer un public cible ne veut pas dire se limiter à celui-ci mais simplement concevoir sa futur création esthétique en vue d’un certain nombre de personnes, afin d’adapter son discours à leur langage, afin de rendre intelligible ce que l’on tente de transmettre. Se poser la question du public, c’est donc aussi se poser la question du medium que l’on doit choisir, parce que tous les publics n’utilisent pas de la même façon les mêmes médias (l’usage d’internet selon les différentes tranches d’âges en est un parfait exemple).

La question du « pour qui » pose donc intrinsèquement celle du « comment nous voulons transmettre », et sur ce troisième point, il me semble important de choisir le média en fonction du public (comme expliqué plus haut), mais aussi en fonction de soi, de ses compétences, et de ses envies. Il faut utiliser un média avec lequel on se sent à l’aise ou avec lequel on a la possibilité de collaborer avec une personne qualifiée. Ensuite, il me semble que la question du comment transmettre se pose selon les attentes du public que l’on cible. Est-ce que celui-ci est demandeur d’un contenu scientifique, ou non ? Est-ce que celui-ci consomme le média dans l’attente d’apprendre de nouvelles choses ou est-ce que celui voit le média plutôt dans une logique de divertissement ? La encore, bien entendu, ces questions sont réductrices. Souvent les attentes d’un public sont plurielles (et parfois même inconscientes). Cependant, on ne va pas au cinéma comme on va assister à une conférence. Dès lors, tenter de prendre conscience de la façon dont le public va capter le media que nous voulons lui proposer va avoir une influence sur la façon dont nous allons construire ce média.

Pour ma part, et bien que je pense qu’il ne faille pas se limiter à un seul public (ou à une seule façon de transmettre), il me semble important de toucher ceux qui n’attendent pas spécialement un contenu réflexif, mais qui cherchent simplement à se divertir. Et, je crois que la fiction permet cela (quelle soit sous forme littéraire, filmique, ou autre). Bien souvent, ce que les gens cherchent au travers d’un long-métrage (par exemple), ce n’est pas de s’enrichir intellectuellement parlant, pour autant, parfois, c’est que ce qui arrive. Toutes les fictions ne sont pas faites dans l’unique but de détourner l’attention des gens. Parfois, le divertissement permet justement, au contraire, de repenser les choses. C’est notamment le cas des métaphores et des allégories. En se déconnectant du réel, la fiction se détache du vrai pour ne s’accrocher qu’au vraisemblable. De part la création diététique qu’elle opère, la fiction permet donc de reposer les éléments dans un contexte diffèrent, de les penser au travers d’un autre regard. Et, en cela, il me semble qu’elle peut être un outil relativement efficace pour transmettre les « savoirs anthropologiques ». Que ça soit au travers du cinéma (une forme pour laquelle je suis particulièrement lié de par mon histoire personnelle) que ça soit au travers de la littérature, la bande dessine, le livre illustre, le conte (pour lesquels je me sens de plus en plus attiré) ou bien que ça soit encore au travers d’autres medias (auxquels je ne suis à priori pas particulièrement attaché) tel que : la dance, le théâtre, le chant, etc.